Origines
Auteur : Margay
Date : Septembre 2023 (photos prises en 09/2023)
Adresse : HLM de Lalle - Bessèges (30)
Margay
Cette fresque a été réalisée lors de la cinquième édition du festival organisée par l’association MI.A.O.U. en 2023.
On la doit à Margay, qui vient ainsi compléter la collection de fresques de cette résidence HLM qui s’agrandit chaque année.
Margay était venue à Bessèges l’année précédente pour y poser une petite pièce de l’autre côté de la Cèze, une pièce qui a bien plu puisque l’organisation lui offre ici ce grand mur.
Elle y réalise une œuvre magistrale qu’elle commente ainsi sur sa page Instagram :
« La fresque met en scène une aurignacienne (nos ancêtres ardéchois du temps de la grotte Chauvet) qui cherche à dessiner des chevaux.
Je voulais parler de la connexion homme cheval depuis la nuit des temps.
Parler aussi des femmes préhistoriques, peut-être elles aussi participent à des activités artistiques. Diverses anthropologues cherchent aujourd’hui à se libérer des biais cognitifs d’une société patriarcale et de restituer une image différente de la femme à cette époque.
Parler de cette capacité d’observation de la nature qui permettait aux aurignaciens de représenter des animaux tellement vivants, et qui aujourd’hui nous donne les clés pour mieux les comprendre.
Je voulais parler de cette envie des peintres de l’époque, de représenter non pas une simple image mais l’essence du cheval sauvage (en perpétuel mouvement, dans une idée presque chamanique de peut-être capter leurs esprits).
Enfin, parler de cette inertie qui nous pousse à faire parler les murs d’un côté à l’autre de la planète, avec du charbon, des pigments, des rouleaux, des bombes, des gravures, des pinceaux, des pochoirs… et qui est loin de s’arrêter. »
On la doit à Margay, qui vient ainsi compléter la collection de fresques de cette résidence HLM qui s’agrandit chaque année.
Margay était venue à Bessèges l’année précédente pour y poser une petite pièce de l’autre côté de la Cèze, une pièce qui a bien plu puisque l’organisation lui offre ici ce grand mur.
Elle y réalise une œuvre magistrale qu’elle commente ainsi sur sa page Instagram :
« La fresque met en scène une aurignacienne (nos ancêtres ardéchois du temps de la grotte Chauvet) qui cherche à dessiner des chevaux.
Je voulais parler de la connexion homme cheval depuis la nuit des temps.
Parler aussi des femmes préhistoriques, peut-être elles aussi participent à des activités artistiques. Diverses anthropologues cherchent aujourd’hui à se libérer des biais cognitifs d’une société patriarcale et de restituer une image différente de la femme à cette époque.
Parler de cette capacité d’observation de la nature qui permettait aux aurignaciens de représenter des animaux tellement vivants, et qui aujourd’hui nous donne les clés pour mieux les comprendre.
Je voulais parler de cette envie des peintres de l’époque, de représenter non pas une simple image mais l’essence du cheval sauvage (en perpétuel mouvement, dans une idée presque chamanique de peut-être capter leurs esprits).
Enfin, parler de cette inertie qui nous pousse à faire parler les murs d’un côté à l’autre de la planète, avec du charbon, des pigments, des rouleaux, des bombes, des gravures, des pinceaux, des pochoirs… et qui est loin de s’arrêter. »
