Le Maréchal Foch
Auteur : Greg Gawra
Date : 19?? (photos prises en 05/2012)
C’est tout le passage qui a été investi par notre artiste local pour glorifier le maréchal Foch. Comment choisir un autre thème dans l’espace Foch qui donne dans l’avenue Foch ?  
Au fond du passage sur la gauche, deux hommes sont en train de donner un petit coup de jeune à un navire (on sait que c’est un navire car la fenêtre ronde est un hublot). A noter que le manche tenu par l’un d’eux et prolongé par un « vrai balai ». En dessous, le facteur et un autre homme sont là, certainement pour amener les dernières nouvelles aux hommes qui vont embarquer.  
Au fond du passage sur la droite, un bateau militaire est à quai – Le Gawra. Sous la passerelle (elle est vraie, elle !!) des marins improvisent un concert pour accompagner leurs camarades qui s’embarquent. Des femmes sont venues avec des fleurs leur dire au revoir. Sur le pont du navire, d’autres marins sont déjà montés à bord. L’un d’eux joue de l’accordéon.  
Dans le passage, l’étrave du navire pointe son nez dans la rade. Au loin, un porte-avions – il s’agit du Foch, bien sûr. Le maréchal est là, deux fois : en petit, il semble surveiller ce qu’il se passe dans la rade, en grand, c’est son portrait. Le biplan qui virevolte autour de lui nous rappelle l’époque où Foch est devenu maréchal.  
Un ensemble dont on ne remarque pas du premier coup d’œil la qualité, parce qu’il n’y a pas beaucoup de recul, que l’espace est un peu sombre et que la fresque est un peu abimée. Mais lorsqu’on prend la peine de l’analyser, on voit que Greg Gawra a remarquablement utilisé l’espace et certains accessoires pour construire sa composition. Nous l’avons vu pour le hublot au fond à gauche et l’escalier qui sert de passerelle, mais il y a aussi la forme du mur à droite qui a été utilisée à merveille pour dessiner les ponts et les cheminées, et puis la rupture entre le navire et l’étrave donne une impression de grandeur, de force, une impression proche de ce qu’on ressent lorsqu’on est au pied de ces énormes bateaux.  
A remarquer également l’extraordinaire vie donnée par la multitude de personnages représentés. J’en compte 43 (hors le maréchal).