Street-Heart Toulouse-Chateau MAUSA Sellières les Forges Baudin Street-art Graffiti Fresque murale

Depuis longtemps, l’Homme dépasse les frontières de la cité pour étendre son emprise sur le monde, le règne animal s’en trouve fortement perturbé. L’homme exploite la Nature à outrance, il creuse, il déboise, il bétonne, il cultive,…

Désormais, de plus en plus fréquemment, la faune sauvage trouve le chemin des villes pour étendre son territoire de chasse, voire son habitat. Les récentes périodes de confinement déclenchées un peu partout dans le monde suite à la pandémie de la Covid 19 ont mis en exergue ce phénomène qu’on ne remarquait pas forcément auparavant. On s’est mis à croiser dans nos villes, des sangliers, des cerfs et des renards en Occident, des félins en Inde, des ours et des éléphants en Chine.

L’idée de cette exposition au sein des salles du musée de la Chasse et de la Nature à Paris, du 12 avril au 11 septembre 2022, est de donner la parole à des street artistes sensibles à la faune sauvage et à sa cohabitation avec l’Homme. A travers cette exposition, les sept artistes retenus nous parlent de l’arrivée impromptue de ce bestiaire dans nos villes.

Avec cette exposition, il s’agit aussi de faire entrer au musée des artistes qui se sont d’abord le plus souvent exprimés aux marges de la cité, dans des friches industrielles ou au bord des autoroutes. Bien que le mouvement se soit inversé depuis quelques années, que de nombreuses villes leur offrent maintenant pignon sur rue pour des œuvres légales toujours plus monumentales, l’entrée au musée permet de franchir une nouvelle étape dans la reconnaissance de l’Art Urbain.

La question reste maintenant de savoir si la gente animale échappée des bois arrivera à trouver, elle aussi, une place respectée dans la cité !

A remarquer que cette exposition a eu un volet aquatique sur la péniche de Fluctuart. « Plongée en eaux troubles » était visible du 7 avril au 7 juin 2022, je l’ai malheureusement ratée…