La Ronde des Animaux
L’édition 2014 de « L’été du canal – Festival de l’Ourcq » s’est donné pour objectif de faire découvrir toutes les facettes de l’art urbain aux promeneurs du canal. C’est ainsi qu’une trentaine d’artistes ont déposés des pièces sur des supports parfois inattendus entre la rotonde de Stalingrad et Aulnay-sous-Bois. Dix kilomètres à parcourir à pied, à vélo ou même en bateau.
Alexone s’est chargé de décorer ce petit bâtiment à proximité du pont-levant de la rue de Crimée. On retrouve ici tout le bestiaire cher à Alexone, les animaux plus ou moins fantastiques se lançant dans une danse effrénée tout autour de la maison. Cela n’a pas l’air de plaire à tout le monde (voir le « crevez graphiste »), et pourtant… On peut admettre que ce petit bâtiment en pierres de taille ait fière allure en lui-même, que le mettre à la disposition d’un graffeur un peu surréaliste comme Alexone puisse choquer un petit peu, mais de là à bomber de tels insanités… Je dis « Non ». Mais je dis aussi qu’il faut tenir compte des réactions potentielles des riverains, qu’il faut dialoguer avec eux. Moi j’aime bien, mais on peut comprendre que d’autres n’aiment pas, et dans un tel contexte environnemental (une maison en pierres de taille, le canal en bordure, …), il n’est pas nécessaire de provoquer. Le street-art n’a rien à y gagner.
En 2015, le bâtiment a été remis à neuf. Les opposants ont gagnés...
Alexone s’est chargé de décorer ce petit bâtiment à proximité du pont-levant de la rue de Crimée. On retrouve ici tout le bestiaire cher à Alexone, les animaux plus ou moins fantastiques se lançant dans une danse effrénée tout autour de la maison. Cela n’a pas l’air de plaire à tout le monde (voir le « crevez graphiste »), et pourtant… On peut admettre que ce petit bâtiment en pierres de taille ait fière allure en lui-même, que le mettre à la disposition d’un graffeur un peu surréaliste comme Alexone puisse choquer un petit peu, mais de là à bomber de tels insanités… Je dis « Non ». Mais je dis aussi qu’il faut tenir compte des réactions potentielles des riverains, qu’il faut dialoguer avec eux. Moi j’aime bien, mais on peut comprendre que d’autres n’aiment pas, et dans un tel contexte environnemental (une maison en pierres de taille, le canal en bordure, …), il n’est pas nécessaire de provoquer. Le street-art n’a rien à y gagner.
En 2015, le bâtiment a été remis à neuf. Les opposants ont gagnés...
