C’est en Décembre 2009 que Bonom, qui avait « des araignées dans la tête », se décida à investir ce mur de Bruxelles pour y imprimer son obsession du moment. Pour cette expédition, contrairement à son habitude où il travaille seul et n’aime pas faire parler de lui, il se fit accompagner de deux reporters d’un journal flamand qui publia rapidement un article racontant cette nuit glaciale.
On y apprend que le mur fut soigneusement choisi par Bonom, car bien en vue à partir des trains qui passent, que la couleur orange était celle qui s’adaptait le mieux au gris du mur support. On y apprend aussi qu’une telle expédition est une véritable « guérilla urbaine », une partie de gendarme et de voleur. Bonom peint depuis 2006 son bestiaire sur les murs de Paris et de Bruxelles, mais il a eu récemment maille à partir avec la police locale qui n’apprécie pas la liberté que se donne l’artiste, il faut donc attendre le milieu de la nuit, être attentif à tout mouvement suspect.
Il avait prévu de terminer son araignée en 20 minutes, mais il aura besoin d’une petite heure. Il travaillera principalement avec un « pinceau télescopique » d’une portée de trois mètres. Le positionnement de l’araignée a été parfaitement étudié pour qu’elle semble marcher sur le toit. Le corps entoure une fenêtre, les pattes sont « posées » sur le toit – l’effet est remarquable. Quelques touches de peinture noire viennent rehausser l’animal.
(La fresque n'était plus visible lors de sa publication début 2024)
On y apprend que le mur fut soigneusement choisi par Bonom, car bien en vue à partir des trains qui passent, que la couleur orange était celle qui s’adaptait le mieux au gris du mur support. On y apprend aussi qu’une telle expédition est une véritable « guérilla urbaine », une partie de gendarme et de voleur. Bonom peint depuis 2006 son bestiaire sur les murs de Paris et de Bruxelles, mais il a eu récemment maille à partir avec la police locale qui n’apprécie pas la liberté que se donne l’artiste, il faut donc attendre le milieu de la nuit, être attentif à tout mouvement suspect.
Il avait prévu de terminer son araignée en 20 minutes, mais il aura besoin d’une petite heure. Il travaillera principalement avec un « pinceau télescopique » d’une portée de trois mètres. Le positionnement de l’araignée a été parfaitement étudié pour qu’elle semble marcher sur le toit. Le corps entoure une fenêtre, les pattes sont « posées » sur le toit – l’effet est remarquable. Quelques touches de peinture noire viennent rehausser l’animal.
(La fresque n'était plus visible lors de sa publication début 2024)
