El Seed utilise la calligraphie arabe comme une expression de son questionnement identitaire franco-tunisien. Par les messages délivrés sur les murs des villes, il crée des ponts entre l’Orient et l’Occident.
Se nourrissant d’influences diverses, il commence à graffer dans la rue en 1998 à Paris. De la même façon que les graffeurs européens se sont rapproprié l’écriture latine en créant de nouvelles typographies, El Seed réinvente et transforme la calligraphie arabe classique et s’impose comme l’un des précurseurs du Calligraffiti.
Un mélange de graffiti et de calligraphie arabe, qu’il définit comme « l’expression d’une double marginalité : d’un art oriental en terre occidentale, et du graffiti qui peine à trouver une légitimité dans l’environnement artistique actuel ».