Alexandre Monteiro est né en 1989, il est d’origine franco-portugaise.
Il a commencé le graffiti dès l’âge de 11-12 ans, en squattant avec ses copains un entrepôt désaffecté dans sa commune de Limours. Deux évènements majeurs vont le faire définitivement basculer du vandale à l’art urbain :
- Sa rencontre avec un professeur d’Art Plastique, Marchal Mithouard (Shaka), qui lui fait comprendre qu’il peut beaucoup mieux faire que de tagguer sauvagement les murs.
- Un arrestation suivie d’une forte amende et de travaux d’intérêt général qui lui fait rencontrer le maire de sa commune. Celui-ci va lui proposer un local pour créer un atelier, et de monter une exposition.
A partir de là, Hopare va beaucoup travailler un style qui mêle abstraction et figuration, le tout dans une dynamique de lanières de couleurs. Sa technique de rubans colorés délimités par des fils noirs qui ondulent pour faire surgir les formes et les visages n’est pas sans rappeler le style de Shaka.
Il se spécialise dans les portraits de femmes, portraits qu’il tire de photos qu’il prend lui-même, essayant de capter des moments qu’il retranscrit sur des supports. Il tire son inspiration des nombreux voyages qu’il effectue. Dans la rue, la poésie de son univers coloré tranche avec la grisaille de l’environnement où il pose ses portraits.
Hopare peint sur mur et sur toile, mais il travaille aussi des meubles, fait de l’encre et de la sculpture. Il lui arrive aussi de faire des collages, mais pas par gout, uniquement pour la rapidité d’exécution dans la rue que le collage procure.
Il est exposé en galeries, mais son vrai plaisir il le trouve dans la rue. Il essaye de toucher les gens, et il tire une grande satisfaction de les voir prendre des photos de ses pièces.
Il fait partie de plusieurs crews, dont TSF et LWA. Il participe fréquemment à des fresques collectives, avec Alex, Seyb et Brok en particulier.