Cette fresque fait suite à la réflexion des élèves du lycée du Bugey sur les risques que nos choix de production et de consommation font peser sur la biodiversité.
La question posée est la suivante : dans un pays comme la France qui a perdu un tiers de ses oiseaux en 15 ans, comment peut survivre une espèce comme l’échasse blanche, un animal majestueux et fragile ? Y-a-t-il un espoir pour elle ?
La lecture de la fresque se fait comme suit : l’échassier superbement peint par Veks van Hillik se trouve au milieu d’un décor post apocalyptique.
L’échasse blanche se nourrit habituellement d’insectes aquatiques, de vers, de larves, de mouches. Mais ici elle doit se contenter d’une plante bleue, peut-être génétiquement modifiée, qui pousse dans une boite de conserve. Cette boite, c’est à la fois le symbole de la surconsommation, des déchets et du gaspillage. Cette boite restera présente dans notre environnement des centaines d’années. Peut-on mettre notre futur en boite ?
Le paysage aux alentours semble calme, mais l’arrière-plan est flou, il s’estompe dans une atmosphère polluée dont la perspective est rendue par un dégradé de tons et de couleurs. Par contre le premier plan est clair et net, le blanc éclatant des plumes de l’échasse attire notre regard, sa tête sort du cadre, elle s’échappe de son funeste destin.
Et puis il y a des bourgeons qui apparaissent sur la plante bleue. Un espoir serait-il possible ?
Oui, l’oiseau peut encore s’échapper de cette prison que nous avons fabriqué, oui il n’est peut-être pas encore trop tard pour reprendre en main notre futur, mais il ne faut pas nous illusionner, le temps est compté.
Demain commence aujourd’hui !