Misfit
Auteur : Leon Keer
Date : Juillet 2022 (photos prises en 08/2022)
Leon Keer
Site officiel
Cette fresque a été réalisée dans le cadre de la quatrième édition du festival « Morlaix Art Tour ».
Cette fresque de Leon Keer sera probablement celle qui marquera le plus cette édition, de par le site dans laquelle elle se trouve, que par la magnifique anamorphose réalisée par l’artiste.
Le site : il s’agit du château du Taureau, situé sur un caillou au beau milieu de la baie de Morlaix. Ce château nous fait irrésistiblement penser au fort Boyard, par sa forme, son isolement au milieu de la mer, sa destination.
La première version du fort est construite en 1542-44, elle est destinée à contrôler la seule passe possible pour accéder à Morlaix. En 1660, Louis XIV reprend le fort aux Morlaisiens et l'intègre dans le système de défense du royaume. C’est Vauban qui le transformera dans la version actuelle, une version achevée en 1745.
Forteresse, garnison, octroi, cet édifice fut aussi une bastille à partir de 1720 tout en restant un bâtiment de défense côtière, où étaient emprisonnés des gentilshommes bretons à la demande de leur propre famille.
Laissé à l’abandon à partir de 1980, le château a bien failli disparaitre. Il est ouvert au public depuis 2006, après six ans de travaux de restauration.
L’anamorphose de Leon Keer : en entrant dans la cour du château, le visiteur tombe nez-à-nez avec cette anamorphose posée sur le sol. Peinte sur du lino, elle mesure 15x3 m. Elle représente une petite fille en porcelaine, triste et renfermée dans l'un des cachots du Château. Cela symbolise « la fragilité », selon l’artiste.
Le point de vue idéal se trouve donc au niveau du rez-de-chaussée. Il est amusant d’observer l’œuvre qui se déforme au fur et à mesure qu’on s’élève dans le fort. La photo 4 nous donne le point de vue observé du premier étage, les photos 5 à 7 ont été prises de la terrasse du 2ème étage. Cela nous donne un vrai cours sur l’anamorphose, qui déforme les personnages, objets ou paysages afin de les voir restitués en 3D à travers l’objectif de l’appareil photo.
Pour admirer cette œuvre, il vous faudra vous payer la visite du château. Vous aurez près de deux heures pour découvrir cette bastille-forteresse, et observer cette magnifique anamorphose sous tous les angles… Tant que le piétinement des visiteurs ne viendra pas rendre la lecture de cette œuvre illisible…
Cette fresque de Leon Keer sera probablement celle qui marquera le plus cette édition, de par le site dans laquelle elle se trouve, que par la magnifique anamorphose réalisée par l’artiste.
Le site : il s’agit du château du Taureau, situé sur un caillou au beau milieu de la baie de Morlaix. Ce château nous fait irrésistiblement penser au fort Boyard, par sa forme, son isolement au milieu de la mer, sa destination.
La première version du fort est construite en 1542-44, elle est destinée à contrôler la seule passe possible pour accéder à Morlaix. En 1660, Louis XIV reprend le fort aux Morlaisiens et l'intègre dans le système de défense du royaume. C’est Vauban qui le transformera dans la version actuelle, une version achevée en 1745.
Forteresse, garnison, octroi, cet édifice fut aussi une bastille à partir de 1720 tout en restant un bâtiment de défense côtière, où étaient emprisonnés des gentilshommes bretons à la demande de leur propre famille.
Laissé à l’abandon à partir de 1980, le château a bien failli disparaitre. Il est ouvert au public depuis 2006, après six ans de travaux de restauration.
L’anamorphose de Leon Keer : en entrant dans la cour du château, le visiteur tombe nez-à-nez avec cette anamorphose posée sur le sol. Peinte sur du lino, elle mesure 15x3 m. Elle représente une petite fille en porcelaine, triste et renfermée dans l'un des cachots du Château. Cela symbolise « la fragilité », selon l’artiste.
Le point de vue idéal se trouve donc au niveau du rez-de-chaussée. Il est amusant d’observer l’œuvre qui se déforme au fur et à mesure qu’on s’élève dans le fort. La photo 4 nous donne le point de vue observé du premier étage, les photos 5 à 7 ont été prises de la terrasse du 2ème étage. Cela nous donne un vrai cours sur l’anamorphose, qui déforme les personnages, objets ou paysages afin de les voir restitués en 3D à travers l’objectif de l’appareil photo.
Pour admirer cette œuvre, il vous faudra vous payer la visite du château. Vous aurez près de deux heures pour découvrir cette bastille-forteresse, et observer cette magnifique anamorphose sous tous les angles… Tant que le piétinement des visiteurs ne viendra pas rendre la lecture de cette œuvre illisible…
