L'Amphi
Auteur : Jon Buzz (JNBZ) - Pierre-Laurent Tois
Date : 2012 - (photos prises en 06/2012)
Jon Buzz
PL Tois
Site officiel
Athis-Mons possède un très beau parc en plein centre-ville, le parc d’Avaucourt, et dans ce parc il y un bel amphithéâtre en plein air dans lequel se déroule de nombreuses manifestations. En 1997, la municipalité confie à deux jeunes artistes, Jon Buzz et Loop (de son vrai nom Pierre-Laurent Tois), la décoration de la rotonde.
Après une quinzaine d’années de bons et loyaux services, la fresque doit être remplacée. La municipalité décide de faire appel aux mêmes artistes que la première fois, mais le cahier des charges stipule que le projet se fasse dans un cadre éducatif avec les jeunes de la ville.
La première fresque a un style plutôt « underground » (je n’ai pas de photos de cette première version…). La mission consiste « à offrir une nouvelle fresque qui s’adressera à l’ensemble de la population ». Car si l’amphi est avant tout un espace destiné aux jeunes, beaucoup de monde passe par le parc, des retraités, des familles, et cette fresque doit pouvoir être reconnue et acceptée par tous.
Les jeunes se sont un peu étranglés en voyant les premiers projets de la fresque ; ils sont habitués à des thématiques plus urbaines, et il fallut un peu de « concertation » et quelques « mises au point » avant que tout le monde se sente concerné par le projet.
Car la fresque du devant est très classique, avec un petit côté romantique même : un trompe-l’œil avec un étang au centre, des fleurs et de la verdure, quelques éléments d’architecture, un pont japonais sur la gauche, une barque sur la droite. Même si certains disent que le projet a permis aux jeunes « d’élargir leur horizon artistique », il faut reconnaître que du côté jeunes, certains regrettent tout de même un manque de dialogue avec les décideurs.
Ceci dit, dans le projet, il y a aussi le derrière de l’amphithéâtre. Toujours encadrés par nos artistes, les jeunes ont beaucoup plus de liberté dans la conception de cette partie de l’amphi. Il s’agit de prolonger la fresque du devant, ils restent donc dans le côté « Nature ». Ils vont peindre la faune que l’on trouve dans le parc, une mésange, des fourmis, un scarabée, une abeille, un papillon, une grenouille, un crapaud. Un joli graf nous rappelle qu’ils ne renoncent pas complètement à leur culture…
En y réfléchissant, ce projet montre que les jeunes peuvent avoir un véritable esprit d’ouverture face à une société qui ne leur fait pas toujours de cadeaux, un bel exemple de tolérance qui ne va pas dans le sens communément attendu. Je pense qu’à la fin de l’histoire tout le monde était fier du résultat.
L’inauguration a eu lieu le 26 mai 2012 lors du festival « Session 2 Style » .
Après une quinzaine d’années de bons et loyaux services, la fresque doit être remplacée. La municipalité décide de faire appel aux mêmes artistes que la première fois, mais le cahier des charges stipule que le projet se fasse dans un cadre éducatif avec les jeunes de la ville.
La première fresque a un style plutôt « underground » (je n’ai pas de photos de cette première version…). La mission consiste « à offrir une nouvelle fresque qui s’adressera à l’ensemble de la population ». Car si l’amphi est avant tout un espace destiné aux jeunes, beaucoup de monde passe par le parc, des retraités, des familles, et cette fresque doit pouvoir être reconnue et acceptée par tous.
Les jeunes se sont un peu étranglés en voyant les premiers projets de la fresque ; ils sont habitués à des thématiques plus urbaines, et il fallut un peu de « concertation » et quelques « mises au point » avant que tout le monde se sente concerné par le projet.
Car la fresque du devant est très classique, avec un petit côté romantique même : un trompe-l’œil avec un étang au centre, des fleurs et de la verdure, quelques éléments d’architecture, un pont japonais sur la gauche, une barque sur la droite. Même si certains disent que le projet a permis aux jeunes « d’élargir leur horizon artistique », il faut reconnaître que du côté jeunes, certains regrettent tout de même un manque de dialogue avec les décideurs.
Ceci dit, dans le projet, il y a aussi le derrière de l’amphithéâtre. Toujours encadrés par nos artistes, les jeunes ont beaucoup plus de liberté dans la conception de cette partie de l’amphi. Il s’agit de prolonger la fresque du devant, ils restent donc dans le côté « Nature ». Ils vont peindre la faune que l’on trouve dans le parc, une mésange, des fourmis, un scarabée, une abeille, un papillon, une grenouille, un crapaud. Un joli graf nous rappelle qu’ils ne renoncent pas complètement à leur culture…
En y réfléchissant, ce projet montre que les jeunes peuvent avoir un véritable esprit d’ouverture face à une société qui ne leur fait pas toujours de cadeaux, un bel exemple de tolérance qui ne va pas dans le sens communément attendu. Je pense qu’à la fin de l’histoire tout le monde était fier du résultat.
L’inauguration a eu lieu le 26 mai 2012 lors du festival « Session 2 Style » .
