Cette fresque a été réalisée dans le cadre de la deuxième édition du festival « Wall Street Art ». La galerie Mathgoth a fait ici appel à un artiste bordelais que j’avais découvert il y a deux ans à l’espace Darwin de Bordeaux. A l’époque j’avais flashé sur les portraits de cet artiste et j’espérais qu’il se ferait rapidement un nom sur la scène du street-art. Mon souhait est exhaussé ! Avec cette grande fresque sponsorisée par l’une des galeries qui compte à Paris, pas de doute qu’on entendra parler d’Alber. Les deux portraits qu’il a réalisé sur un pignon d’immeuble à Grigny sont remarquables. L’utilisation d’une palette de couleurs froides qui se mêlent à des tonalités chaudes, ce contraste chaud-froid accentué par des à-plats circulaires donnent un effet énigmatique. Cette très belle fresque fait face à celle réalisée un an plus tôt par Case Maclaim (voir ICI). On a l’impression que les deux pièces entrent en résonnance, et qu’elles attendent que les autres pignons prennent des couleurs.