Pour fêter la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Mur du Marais de la rue Charlot a fait appel à Hélène Planquelle, une artiste que je découvre ici.
Hélène Planquelle est une peintre autodidacte qui doit sa curiosité intellectuelle et sa soif de nouvelles connaissances à ses études en sciences humaines. Son œuvre explore la part d'ombre de nous-mêmes et notre relation aux autres, ainsi que la manière dont nos luttes intérieures se reflètent dans le monde. D'un point de vue plastique, Hélène Planquelle mène des recherches sur la profondeur de l'image, les jeux de reflets, de miroirs et d'optiques.
Hélène Planquelle commente son œuvre à travers une citation tiré du livre écrit en 1992 par la psychanalyste Clarissa Pinkola Estés, « La Femme qui courait avec le Loup » :
« La mère est le premier lieu que nous connaissons, le foyer le plus profond que nous ayons jamais connu. Qu'elle soit présente ou absente, bienveillante ou cruelle, elle imprime en nous le souvenir de l'éducation et le désir d'un amour sauvage et féroce que seule l'âme-mère peut offrir. (...) La mère est la terre sauvage vers laquelle nous retournons en quête de réconfort, la source profonde de l'intuition qui ne tarit jamais. Elle est la tisserande des fils de la vie, celle qui nous apprend à écouter la voix de notre âme. ».