Street Art en sous-sol
Auteur : Wabi Sabi
Date : Mai 2024 (photos prises en 02/2025)
Wabi Sabi
Site officiel
Cette fresque fait partie d’un ensemble réalisé à partir d’avril 2023 dans les couloirs de circulation du sous-sol qui réunissent les différents bâtiments de l’hôpital Necker – Les Enfants Malades. De retour début 2025, on constate que l’opération s’est poursuivie durant toute l’année 2024.
Elle est l’œuvre de Wabi Sabi, un couple d’artistes que je découvre ici.
Découvrir n’est pas vraiment le terme exact, j’avais déjà croisé ces entames de partie de Scrabble dans les rues parisiennes, sans jamais m’arrêter devant…
Leur réalisation ici est l’occasion de parler de leur univers.
Mme Wabi & M. Sabi sont un couple, à la vie comme à la rue, un couple passionné de street art. C’est à l’occasion de la Saint-Valentin 2019 qu’ils ont commencé à “jouer au scrabble" au grand air, avec l’envie de semer de la poésie dans la rue, de disperser de la beauté et de la bienveillance, d’arrêter les regards quelques instants.
Ils aiment extraire des textes ou discours inspirants, comme ceux de Hugo, Luther King, Mandela ou Pierre Rabhi, des mots qui relèvent d'un champ lexical associé au romantisme pour les assembler dans des compositions qui révèlent que ces mots ont une force et une portée bien plus large que le romantisme.
Ou comme ici jouer avec des mots d’espoir destinés aux enfants qui luttent contre la maladie.
Le concept de Wabi-Sabi est une expression japonaise désignant un concept esthétique, ou une disposition spirituelle, dérivé de principes bouddhistes zen, ainsi que du taoïsme.
Wabi évoque la nature, la simplicité et est empreint d’une certaine mélancolie.
Sabi signifie l’altération par le temps, la patine des objets, le goût pour les choses vieillies, non aseptisées.
Wabi fait référence à la plénitude et la modestie que l'on peut éprouver face aux phénomènes naturels, et Sabi à la sensation que l’on éprouve face aux choses dans lesquelles on peut déceler le travail du temps ou des hommes.
Le street art, un art éphémère est confronté aux épreuves du temps, il est en pleine cohérence avec Wabi-Sabi.
« Nos “mots doux” ont d’abord vocation à offrir un peu de poésie et de douceur dans un monde minéral, urbain, chaotique, complexe au point d’en devenir prétentieux, lisse et aseptisé. Nous souhaitons offrir une pause douceur, une poésie douce et mélancolique, qui invite à regarder la ville différemment, à observer les détails et à voir la beauté dans ce qui paraît délaissé, ancien, abîmé, dégradé. Nous voulons, en toute humilité, inciter à trouver, ou à retrouver, la simplicité des choses et des émotions. ».
Elle est l’œuvre de Wabi Sabi, un couple d’artistes que je découvre ici.
Découvrir n’est pas vraiment le terme exact, j’avais déjà croisé ces entames de partie de Scrabble dans les rues parisiennes, sans jamais m’arrêter devant…
Leur réalisation ici est l’occasion de parler de leur univers.
Mme Wabi & M. Sabi sont un couple, à la vie comme à la rue, un couple passionné de street art. C’est à l’occasion de la Saint-Valentin 2019 qu’ils ont commencé à “jouer au scrabble" au grand air, avec l’envie de semer de la poésie dans la rue, de disperser de la beauté et de la bienveillance, d’arrêter les regards quelques instants.
Ils aiment extraire des textes ou discours inspirants, comme ceux de Hugo, Luther King, Mandela ou Pierre Rabhi, des mots qui relèvent d'un champ lexical associé au romantisme pour les assembler dans des compositions qui révèlent que ces mots ont une force et une portée bien plus large que le romantisme.
Ou comme ici jouer avec des mots d’espoir destinés aux enfants qui luttent contre la maladie.
Le concept de Wabi-Sabi est une expression japonaise désignant un concept esthétique, ou une disposition spirituelle, dérivé de principes bouddhistes zen, ainsi que du taoïsme.
Wabi évoque la nature, la simplicité et est empreint d’une certaine mélancolie.
Sabi signifie l’altération par le temps, la patine des objets, le goût pour les choses vieillies, non aseptisées.
Wabi fait référence à la plénitude et la modestie que l'on peut éprouver face aux phénomènes naturels, et Sabi à la sensation que l’on éprouve face aux choses dans lesquelles on peut déceler le travail du temps ou des hommes.
Le street art, un art éphémère est confronté aux épreuves du temps, il est en pleine cohérence avec Wabi-Sabi.
« Nos “mots doux” ont d’abord vocation à offrir un peu de poésie et de douceur dans un monde minéral, urbain, chaotique, complexe au point d’en devenir prétentieux, lisse et aseptisé. Nous souhaitons offrir une pause douceur, une poésie douce et mélancolique, qui invite à regarder la ville différemment, à observer les détails et à voir la beauté dans ce qui paraît délaissé, ancien, abîmé, dégradé. Nous voulons, en toute humilité, inciter à trouver, ou à retrouver, la simplicité des choses et des émotions. ».
