Ndek est un artiste qui a débuté le graffiti en 1991, je le découvre ici et maintenant avec trois fresques situées du côté de la rue de Belleville.
Ndek est principalement un graffeur qui aime bien peindre sur les trains ou les camions. On y trouve le plus souvent des petits personnages aux gros yeux qui sont un peu sa marque de fabrique. A travers ses compositions, il peint sa révolte par rapport à ce monde qui laisse peu de places à l’utopie, aux galères mais aussi à la joie.
Mais Ndek réalise aussi des fresques plus élaborées dans lesquelles il met de la calligraphie.
Face au belvédère de Belleville, l’artiste illustre ici don sentiment sur ce que nous avons fait de la Magie de Noël.
« L’un des tours de passe-passe du capitalisme, c’est de nous proposer le père Noel comme icone à la place de Jésus. C’est ainsi qu’on glisse subtilement de la fête de celui qui prônait d’aimer son prochain à la fête de celui qui, sous le couvert de cadeaux, nous demande de baiser notre prochain malgré tous les rituels proposés.
Et comme dans toute entreprise de construction mentale, on y associera les enfants que, nous parents, nous ne voudrons pas mettre hors-jeux.
C’est d’ailleurs pourquoi toutes les religions y participent malgré tout. ».