Cette fresque a été réalisée dans le cadre de la sixième édition du festival d’art urbain « Crystal Ship » d’Ostende (Belgique).
Elle est l’œuvre de Zenith, Matthias Schoenaerts de son identité civile, un artiste belge que je découvre ici.
Au sortir du Covid-19, Zenith recommencé à travailler avec des bombes aérosols à Ostende. Il s’est inspiré des fissures et des problèmes de notre société, mais aussi du passé colonial belge et du roi Léopold II.
« Craquelures superficielles et cicatrices profondes. Douleurs tangibles : notre monde en est criblé. Il laisse présager de se briser, de se fendre, mais ce rocher géant ne cède jamais à son tourment. C’est un hommage à notre foyer et à la pierre infinie qu’il nous a donnée. J’ai photographié ces soi-disant défauts partout dans le monde, puis je les ai agrandis et peints ailleurs sur la planète. C’est une forme de gratitude, annonçant qu’il y a de la gloire dans l’imperfection, du triomphe dans la douleur et des connexions qui résonnent partout. ».