Kashink – de son prénom Maeva – est une artiste parisienne qui graffe dans la rue depuis 2010.
Elle est arrivée dans le milieu artistique sur le tard car elle a raté un concours d’entrée dans une école d’art après le bac. Après des études de communication (faute de mieux), puis quatre dans les ressources humaines à accompagner des reconversions professionnelles, elle s’est dit qu’elle aussi devait se reconvertir.
Elle a donc suivi une formation de peintre en décor et s’est mise à travailler pour le théâtre, le cinéma, les hôtels, … La manipulation de la bombe aérosol lui faisait peur au début, mais avec la pratique, elle s’aperçoit qu’elle progresse vite et arrive à des résultats qui lui conviennent. Le milieu du graffiti l’attire, elle décide donc de passer à l’acte dans les rues parisiennes.
Le style de Kashink est très personnel, ce qui permet de reconnaître une de ses œuvres au premier coup d’œil. Elle s’inspire beaucoup de l’artisanat d’art des pays qu’elle visite, les masques mexicains ou les têtes de mort du jour des morts par exemple. Ce qui caractérise le plus ses réalisation sont ses personnages à deux paires d’yeux et les couleurs vives qu’elle emploie.
Kashink a une forte personnalité. Son désir de brouiller les pistes et sa condition de femme dans un milieu très masculin l’ont décidé à se dessiner une moustache qu’elle porte systématiquement lors de ses vernissages, et très souvent dans la rue. Une réaction au côté absurde et ultra-normé du maquillage dans nos sociétés.
Kashink est devenue rapidement une figure incontournable de street-art. Pour ma part, je la trouve un peu trop envahissante, avec une production importante qui me semble un peu trop répétitive.
A quand du Kashink qui soit un peu différent de Kashink ?