Cette fresque a été réalisée dans le cadre de l’Expo des 150 à Paris qui a été ouverte au public du 13 au 25 mars 2025.
Swed a peint ici le portrait de Mourad.
« Mourad, je l’ai rencontré il y a 6 ans. A l’époque je l’avais peint pour le projet SYLH (Support Your Local Homeless) – voir ICI.
Alors, lorsque par hasard je retombe sur lui au détour d’une avenue parisienne, je ne peux m’empêcher de penser qu’il n’y a pas de hasard.
Il ne me reconnaît pas tout de suite. Quand je lui parle de la peinture, ses yeux s’illuminer. « Swed !! Bien sûr que je me rappelle de toi ».
On taille le gras pendant une bonne heure.
Il me raconte ses démêlés avec les services de la mairie. Depuis son refus de débarrasser le plancher pour les JO de Paris, il est harcelé de lettres du tribunal, le sommant de se présenter au tribunal, pour occupation illégale de trottoir…
Cela fait 13 ans quasiment jour pour jour que Mourad vit au même endroit. Dans le 10ème arrondissement de Paris. Tout le voisinage le connait. Il est discret, joyeux, apprécié de tous. Il a du mal à comprendre cette décision. Il m’avoue même avoir voulu « couper la lumière » ces derniers jours. Mais il tient bon pour son ami, sa « petite planète » sa « petite étincelle ». Une jeune femme vivant l’immeuble à côté, avec qui il a noué des rapports amicaux forts.
Absorbant son désarroi, je me décide à lui proposer de le peindre à nouveau. Un peu de force ne pourra que lui faire du bien dans ces temps moroses qu’il traverse. Il accepte sur le champ.
J’avais déjà prévu de faire quelque chose avec du carton, le voyant bien pourvu, je lui demande si il peut m’en donner, ce qu’il accepte aussi de bon cœur.
Mourad n’a pas pu venir voir la peinture de visu, craignant de laisser trop longtemps son « logement » et qu’il soit démonté par les services de propreté de la mairie.. ».
Swed a peint ici le portrait de Mourad.
« Mourad, je l’ai rencontré il y a 6 ans. A l’époque je l’avais peint pour le projet SYLH (Support Your Local Homeless) – voir ICI.
Alors, lorsque par hasard je retombe sur lui au détour d’une avenue parisienne, je ne peux m’empêcher de penser qu’il n’y a pas de hasard.
Il ne me reconnaît pas tout de suite. Quand je lui parle de la peinture, ses yeux s’illuminer. « Swed !! Bien sûr que je me rappelle de toi ».
On taille le gras pendant une bonne heure.
Il me raconte ses démêlés avec les services de la mairie. Depuis son refus de débarrasser le plancher pour les JO de Paris, il est harcelé de lettres du tribunal, le sommant de se présenter au tribunal, pour occupation illégale de trottoir…
Cela fait 13 ans quasiment jour pour jour que Mourad vit au même endroit. Dans le 10ème arrondissement de Paris. Tout le voisinage le connait. Il est discret, joyeux, apprécié de tous. Il a du mal à comprendre cette décision. Il m’avoue même avoir voulu « couper la lumière » ces derniers jours. Mais il tient bon pour son ami, sa « petite planète » sa « petite étincelle ». Une jeune femme vivant l’immeuble à côté, avec qui il a noué des rapports amicaux forts.
Absorbant son désarroi, je me décide à lui proposer de le peindre à nouveau. Un peu de force ne pourra que lui faire du bien dans ces temps moroses qu’il traverse. Il accepte sur le champ.
J’avais déjà prévu de faire quelque chose avec du carton, le voyant bien pourvu, je lui demande si il peut m’en donner, ce qu’il accepte aussi de bon cœur.
Mourad n’a pas pu venir voir la peinture de visu, craignant de laisser trop longtemps son « logement » et qu’il soit démonté par les services de propreté de la mairie.. ».
