Cette fresque longue d’une vingtaine de mètres est l’œuvre de Yol.
Yol nous parle ici de ceux qui couchent dans la rue, de ceux qu’on ne voit plus, des Invisibles.
« Ici, un corps allongé, écrasé sous le périphérique parisien. Tout le monde le voit, mais personne ne tend la main. Une peinture en mémoire de tous ceux qui sont à l’extérieur et s’évanouissent dans l’oubli, dissimulés dans l’ombre de l’architecture des grandes villes.
Je tenais à m’éloigner des visages écrasés que j’ai l’habitude de montrer à l’extérieur et à me rapprocher de ce que je fais sur toile. ».