Cette fresque a été peinte dans le cadre de la création du parcours urbain « L’Art habite la Ville » voulu par la ville de Mons.
Elle l’œuvre de Céleste Gangolphe, une artiste française installée à Bruxelles que je découvre ici.
Passionnée de motifs, Céleste Gangolphe travaille les textures, les matières et intègre souvent dans ses travaux des imprimés textiles, du papier peint ou encore des mosaïques. Attachée au dessin, à la peinture et au collage, elle tente de construire à travers ces médiums des images fragiles et sensibles qui peuvent trouver une place dans l’espace public. Il s’agit toujours pour elle de s’adapter à un lieu et à ceux qui y vivent, tout en essayant de créer un univers qui interpelle et qui raconte une histoire.
Voici en pleine ville une fresque végétale envahissant le mur de façade. Mons étant une ville minérale, tout apport végétal est donc visuellement très marquant dans le parcours de cette rue qui relie la gare à la rue piétonne
Céleste Gangolphe rend ici hommage aux hommes et aux enfants de feuilles du Doudou. Pour l’artiste, cette fresque aborde le rapport Homme et Nature omniprésent dans le combat dit Lumeçon.
Outre ce rapport essentiel dans la Ducasse entre Sauvage et Civilisé, un autre thème important apparaît en filigrane au travers de cette fresque, celui de la filiation qui assure la transmission de ce mythe depuis des générations.