Cette partie de son œuvre qui l’a fait connaître ne représente pas toute la production de C215. Il peint aussi des animaux, des enfants et les êtres qu’il aime, que ce soit ses proches ou, depuis 2013, des personnalités qui ont marqués notre histoire.
Il ne place pas ses portraits n’importe où. Il ne dégrade jamais, et choisit souvent des « vieux murs » abimés, qui ont vécus. Il essaye de trouver le « bon endroit » en harmonie avec le pochoir qu’il va poser. Ce qui l’intéresse avant tout ce n’est pas le sens, mais l’esthétique. Et au-delà de l’esthétique, l’identité. Il parle d’un « art contextuel », il cherche à faire simplement une peinture élégante dans un cadre qui lui correspond. Il cherche aussi à créer un dialogue avec le passant, à lui montrer que l’âme de la ville et l’âme de ceux qui y vivent ne font qu’un.
Il travaille avec les galeries et répond à des commandes publiques qui se font de plus en plus nombreuses. Une certaine forme de reconnaissance qu’il apprécie, un travail rémunérateur qui lui permet de vivre et de voyager. Mais, malgré un regard très critique sur l’évolution du street-art (un gigantesque fatras de démagogie, une hystérie collective, un monde qui se galvaude, une poésie qui est en train de disparaître, une marchandisation, une junk culture dans laquelle on passe d’une image à une autre, puis à une autre…), son plaisir c’est quand même de partir dans la rue, d’aller dans un lieu nouveau, excitant, pour poser son prochain pochoir.
Son point d’attache est Vitry-sur-Seine. Sous son impulsion, la ville est devenue la véritable capitale du street-art en France.